Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
No rupture
Derniers commentaires
Archives
12 février 2007

Dominique de Villepin tacle Ségolène Royal

ddvDominique de Villepin a mis en garde lundi contre un "retour à la dépense publique inconsidérée" et aux "errements du passé" au lendemain de la présentation du programme de la candidate socialiste Ségolène Royal. "Faut-il revenir aux errements du passé ? Nous avons tous payé bien cher collectivement l'irresponsabilité dans ce domaine", a déclaré le Premier Ministre à l'issue de la IIème conférence nationale des finances publiques. "Les efforts qui ont été faits" pour réduire la dette "nous permettent aujourd'hui de constater que non seulement c'est possible, mais que nous pouvons regarder l'avenir avec optimisme", a-t-il expliqué. "Tout ça serait remis en cause par un retour à la dépense publique inconsidérée, par un retour à l'absence de responsabilité dans ce domaine". "Nous avons retrouvé le chemin de la responsabilité et de la dignité pour la France, je crois qu'il est important de s'y tenir au fil des prochaines années", a-t-il poursuivi. Le Chef du Gouvernement a relevé devant la presse qu'un certain nombre de propositions faites dimanche à Villepinte par la candidate socialiste étaient déjà mises en oeuvre par son gouvernement comme la construction de logements sociaux, l'extension du prêt à taux zéro et la création d'un service universel bancaire de base. Il a par ailleurs jugé "peu réalistes" d'autres propositions de Ségolène Royal comme la fusion entre EDF et GDF "totalement inacceptable". Source AP

Publicité
Commentaires
V
Le premier ministre met en garde les candidats à la présidentielle contre la dépense « inconsidérée ». Il vise une dette à 55 % du PIB dans cinq ans. <br /> <br /> Dominique de Villepin a redit hier qu'il est possible d'arriver à baisser la dette « dans des délais rapides ». En témoignent les « résultats concrets » de 2006 présentés par le ministre de l'Économie, Thierry Breton : un déficit public proche de 2,6 % du PIB et une dette ramenée de 66,6 % à 64,6 % du PIB permettant du même coup à l'État d'économiser 600 millions d'euros. Le premier ministre s'est surtout offert le luxe de préciser au prochain élu sa feuille de route : « Je suis convaincu que nous pourrons atteindre un taux d'endettement de 55 % dès 2012 .» C'est une pierre dans le jardin du candidat Sarkozy qui projette de faire refluer l'endettement à 60 % du PIB à l'horizon 2012. Et un avertissement à Ségolène Royal, qui a présenté dimanche un coûteux programme <br /> <br /> 4 Pistes pour avancer<br /> <br /> D'ailleurs, Dominique de Villepin a tenu à mettre en garde les candidats contre « un retour à la dépense publique inconsidérée » et « un retour à l'absence de responsabilité ». Pour lui, « le désendettement n'est pas une lubie de technocrate » mais un moyen de muscler le pouvoir d'achat des ménages et de préparer la France au vieillissement de sa population. Reste que l'hôte de Matignon est passé rapidement sur la manière de faire reculer la dette. Il a avancé quatre pistes. Outre la modernisation des finances locales (voir ci-dessous), il suggère - à l'instar de l'Allemagne - d'inscrire « à terme » dans la Constitution que la dette ne peut servir qu'à financer l'investissement. Il plaide aussi pour que le gouvernement propose au Parlement « des dépenses sur trois ans et non sur un an » et pour que la pratique des audits de modernisation lancée par le ministre délégué au Budget, Jean-François Copé, soit étendue à l'ensemble des administrations publiques. Reste à savoir si le prochain président choisira - ou non - de graver dans le marbre ces propositions.<br /> <br /> PS:Avençons ensemble , non en continuant à camper sur l'Idéologie Droite/Gauche
No rupture
Publicité
Publicité