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17 mars 2007

Je ne voterai pas pour Ségolène Royal

Royal_nonDans mon précédent billet consacré à l’intervention du Président Chirac, j’avais indiqué que j’annoncerais, sur ce blog, le nom du candidat auquel j’apporterai mon suffrage à l’occasion de l’élection présidentielle. Bien évidemment, je ne voterai pas pour Ségolène Royal. D’abord parce que je n’ai jamais partagé les valeurs de la gauche et qu’à aucun moment de ma vie, je n’ai apporté ma voix à un représentant du Parti Socialiste ou de ses alliés. Il n’y donc aucune raison pour que je commence aujourd’hui. Mais au delà des divergences d’idées, qui sont légitimes dans toute démocratie, c’est la personnalité de la candidate du PS qui me révulse. Les sourires qu’elle arbore devant les caméras ou les objectifs des photographes n’arrivent pas à dissimuler un caractère rigide et intolérant qui me semble difficilement compatible avec la fonction présidentielle. A ce titre, le livre qu’a récemment publié son ancienne chef de cabinet à la région Poitou-Charentes est révélateur. Et je me souviens de l’anecdote rapportée par un ancien Conseiller du Président de la République et ancien député de la Dordogne qui, à l’aube de son premier mandat législatif, avait croisé, dans le wagon bar du TGV Angoulême-Paris, celle qui était alors Ministre de l’environnement. Par courtoisie, et avec l’esprit républicain qui sied à tout élu normalement constitué, il avait eu l’outrecuidance de proposer d’offrir un café à Madame Royal. Proposition vertement repoussée par la "Cruella" du Poitou qui lui avait alors signifié qu’elle n’avait pas l’intention de partager un café avec un homme de droite. Cette réaction était déjà le reflet d’un comportement impérieux. D’autres, même au sein de sa famille politique (vous connaissez Eric Besson ?), ont pu vérifier ce trait de caractère peu glorieux pour qui à vocation à rassembler les Français.

Sur le plan programmatique, il est, là aussi, évident que je ne peux me retrouver dans les propositions de la candidate du PS qui, tantôt s’inscrit dans la ligne doctrinaire de son parti, tantôt annonce sa volonté de s’émanciper du poids des éléphants. Bien sûr, tout ça n’est que posture. Et le caractère compassionnel qui accompagne chacune de ses interventions télévisées devient exaspérant. Avec Ségolène Royal, c’est démagogie à tous les étages, et parfois, on frise même le ridicule. Et s’il advenait, par malheur, que la candidate du Parti Socialiste accède à la fonction suprême, je suis prêt à parier que nous revivrions ce que nous avons déjà connu en 1981 : deux premières années de pouvoir marquées par la mise en œuvre d’un programme en décalage total avec les réalités économiques nationales et mondiales contre lesquelles il se fracasserait inexorablement . La suite du quinquennat s’inscrirait alors dans une politique de rigueur qui aurait pour but de corriger les erreurs engendrées par une vision purement dogmatique. Ségolène Royal terminerait son mandat avec une côte de popularité qui n’aurait rien à envier à celle d’Edith Cresson après seulement cinq mois passés à Matignon. Notre pays perdrait cinq précieuses années alors que les bouleversements internationaux et l’émergence des pays asiatiques dans l’économie mondialisée nous imposent une capacité d’adaptation constante. Indéniablement, l’arrivée de la gauche au pouvoir serait un mauvais coup portée à la France.

Picto_1___SegostopSi certains étaient encore tentés de voter Royal, je les invite à consulter, de toute urgence, les spécialistes de SégoStop.

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