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No rupture
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4 février 2007

Crise de schizophrénie dans l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy

Sarko_schizo"J'ai changé". Nicolas Sarkozy l’avait martelé à plusieurs reprises dans son discours prononcé lors du congrès de l’UMP du 14 janvier dernier. Pourtant, à observer la tournure que prend la campagne du candidat Sarkozy, il semble que rien n’ait changé. Si le mot "rupture" tend à disparaître du vocabulaire Sarkozyste, le candidat et ses principaux porte-flingues ne manquent jamais l’occasion d’essayer de jeter le discrédit sur l’action du Gouvernement et du Président de la République.

Ainsi, dans un entretien accordé à La Tribune et publié le 29 janvier dernier, Xavier Bertrand, qui cumule désormais les casquettes de Ministre de la Santé et de porte-parole du candidat de l’UMP, avait cru bon de critiquer la formule du CNE (Contrat Nouvelle Embauche). Il s’était d’ailleurs fait vertement rappeler à l’ordre par Dominique de Villepin qui n’avait manifestement pas apprécié le manque de solidarité gouvernementale dont faisait preuve, à cette occasion, le Ministre Bertrand. Surtout à la veille de la publication des chiffres du chômage qui ont marqué, une fois de plus, les excellents résultats engrangés par le Premier Ministre sur le front de l’emploi.

A l’occasion d'une réunion publique qu’il a tenue vendredi dernier à Maison-Alfort, c’est le Ministre candidat, lui même, qui s’en est pris à la politique menée par le Ministère de l’Education Nationale… et les mots n’étaient pas tendres : "la faillite de l'éducation a mis en faillite notre système d'intégration. Les professeurs, les instituteurs ne sont pas responsables de cette faillite (...) C'est la politique qui a fait l'école de la République. C'est la politique qui l'a défaite". C’est donc Gilles de Robien qui a dû monter au créneau pour contre-attaquer : "je n'accepte pas qu'on parle de faillite et de désastre quand il s'agit du travail des enseignants : ce sont des propos très mal inspirés, maladroits et injustes vis à vis du travail magnifique fourni par les enseignants". Et d'ajouter que "jamais l'Education Nationale n'aura fait autant de réformes que depuis 20 mois et je suis sûr que mes prédécesseurs, Xavier Darcos et François Fillon, peuvent en témoigner. C'est le travail de sa majorité d'une part et de ses amis d'autre part". Une façon de rappeler que ceux qui crachent aujourd’hui dans la soupe ont eu en charge les plus hautes responsabilités au sein de ce ministère et qu’il est aujourd’hui paradoxal de les entendre critiquer à tout bout de champ les actions menées depuis 2002.

Enfin, ce soir, au Grand Jury RTL- LCI-Le Figaro, François Fillon qui s’imagine déjà emménager à l’Hôtel Matignon dès le 7 mai prochain, a, une nouvelle fois, fait preuve d’un intolérable manque de loyauté vis à vis du Chef de l’Etat et de la politique gouvernementale. Pour autant, comme l’avait déjà fait Nicolas Sarkozy récemment, il a souhaité que Jacques Chirac apporte, officiellement et rapidement, son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy. Mais dans ce cas, pourquoi vouloir prôner la rupture et lancer des incantations pour recevoir l’adoubement élyséen. La schizophrénie que nous pensions réservée au seul candidat de l’UMP semble désormais se propager à toute l’équipe des "ralliés".

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Commentaires
B
La nouvelle attitude de N Sarkozy ,le fait qu'il ne parle plus de rupture, me fait penser que le créateur du site:"no rupture" a obtenu ce qu'il voulait.Peut être que je me trompe.
V
Non mais sans rigoler si Jacques Chirac soutient Nicolas Sarkozy je ne comprends plus rien à la politique . Pour moi il reconaitrait par là que son bilan est une nulité et que la France a réelement besoin d'une rupture avec le travail qu'il a mené . En + de ça Nicolas Sarkozy s'est condui pendant toute la Législature en opposition profonde avec Jacques Chirac oubliant même dés fois qu'il existait . De plus il faut se rappeler de 1995 où Nicolas Sarkozy avait soutenu Edouard Balladur avant d'être obligé par défault de soutenir notre Président en 2002 . J'ai donc beaucoup beaucoup de mal à croire au ralliement de Jacques Chirac en tout cas pour moi il perdrait toute la crédibilité de son travail laissant le champ libre à Sarkoutine . Enfin j'avais oublié qu'il avait même jugé arrogante la Position française au moment de la Guerre en Irak
No rupture
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