Le Gaullisme : une valeur moderne
En visite à Colombey-les-deux-Eglises pour le 36ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle, et accompagné de Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie, le Président de la République a souligné la solidité et la capacité d’adaptation de la République fondée par l’homme du 18 juin. Rappelant les grandes actions du Général, parmi lesquelles le fait qu'il ait "donné à la France ce qui lui manquait depuis des décennies : une remarquable solidité institutionnelle", Jacques Chirac a mis en garde contre "l'irresponsabilité qu'il y aurait à brader" cette "solidité institutionnelle". Une manière de répondre aux fanatiques de la rupture qui réclament une VIème République. La Vème République a été fondée en 1958 par le Général de Gaulle et n'a, selon le chef de l'Etat, "jamais été un obstacle à la modernisation de la France". Et Jacques Chirac de souhaiter que "la France prenne la voie du progrès". Le Général de Gaulle avait "la conviction que les modèles poussés à l'extrême, qu'il s'agisse du communisme ou du libéralisme économique débridé ne sont pas faits pour notre pays", a t-il conclu dans un avertissement à Nicolas Sarkozy. Le même jour, le Président de l’UMP, lors d’un meeting à Saint-Etienne, a frisé le blasphème en tentant d’assimiler le thème de la rupture qui lui tient tant à cœur à l’attitude du Général de Gaulle. 36 ans après sa disparition, il en est un qui doit se retourner dans sa tombe…
Pour lire l’intégralité du discours de Jacques Chirac : http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/discours_et_declarations/2006/novembre/discours_du_president_de_la_republique_lors_de_la_premier_pierre_du_memorial_charles-de-gaulle.65494.html